Et arrivèrent enfin
à Uruk-les-Clos !
Gilgameš s’adressa alors à lui,
Uršanabi-le-nocher :
« Monte, Uršanabi,
déambuler sur les remparts d’Uruk !
Considère ce soubassement,
Scrutes-en les fondations !
Tout cela n’est il pas
brique cuite ?
Et les sept sages en personne
n’en ont-ils pas jeté les fondations ?
Trois cents hectares de ville,
autant de jardins,
autant de terre vierge :
c’est l’apanage du temple d’Ištar :
Avec ces milles hectares, tu couvres du regard
l’entier domaine d’Uruk… »
Tablette XI, v. 302-307
L’épopée de Gilgameš, Le grand homme qui ne voulait pas mourir, traduit de l’akkadien par Jean Bottéro, l’aube des peuples, Gallimard
]]>