Il a fallu attendre la théorie de la structure caractérielle, fruit de l’analyse caractérielle, pour mettre un terme au maléfice et ouvrir toute grande la porte la connaissance de la nature des sensations. La découverte subséquente des phénomènes énergétiques biologiques à l’intérieur de l’organisme sensible et la découverte de l’énergie d’orgone atmosphérique au sens strictement physique étaient les aboutissements logiques de la première conquête, à savoir la découverte que la sensation est une fonction de l’émotion, qu’il y a donc identité fonctionnelle entre la quantité d’une excitation et l’intensité de la sensation correspondante. Ainsi, la sensation était devenue elle-même un objet de la recherche scientifique. Les conséquences ultérieures de cette découverte sont assez éloquentes par elle-mêmes !
La sensation est une fonction de la membrane qui sépare le système vivant de l’océan d’orgone environnant. C’est au travers de cette membrane que le corps vivant orgonotique communique avec tous les autres systèmes orgonotiques. ……
Comme la vision physique de la nature est une conséquence de la constitution biologique de la nature, l’ « image du monde » ne saurait être détachée de son créateur. Bref, l’étude de la nature qui a conduit à la découverte de l’énergie d’orgone cosmique s’oppose d’une manière nette, tranchante, inconciliable à cette autre manière d’étudier la nature à laquelle nous devons la bombe atomique. Il y a la question de savoir si la nature est un « espace vide avec quelques taches largement dispersées » ou si elle est un espace remplit d’énergie cosmique primordiale, un continuum fonctionnant d’une manière vivante et obéissant à une loi naturelle de validité universelle.
Animisme, mysticisme, mécanisme ; pg 111-112
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