L'arbre, le jardin; Bottéro-Kramer; Lorsque les dieux faisaient l'homme.

L’auteur nous met aussitôt en présence d’Enki, lequel, évidemment pour préparer le cadre du drame, est représenté en devoir de créer l’arbre autour duquel s’organisera ce théatre : le Jardin. Cet arbre, le plus fameux, admiré et vanté dans le pays : le palmier, sera le produit d’une semence naturelle : le propre fard d’Enki, et l’opération « magique » de sa mise en terre s’accomplira, à l’ordre du dieu, des mains du personnage fabuleux, que l’on retrouve ailleurs dans le folklore du cru : le corbeau, lequel, en l’occurrence, se comporte tout à fait comme un homme, et sera même, très vraisemblablement, transformé par Enki en jardinier de se verger prototypique, sous le nom sumérien, dont le sens s’échappe, de Šukaletuda.

Ce jardinier a des ennuis : une tempête a réduit à néant tout son travail. Mais, après avoir réfléchi et pris en compte un certain nombre de données surnaturelles, il trouve le moyen de résoudre son problème : par recours à des pouvoirs corrélatifs aux destinées et à la nature des choses ; et, contre tous les ouragans à venir, il plante une rangée de peuplier s protecteurs, qui auront l’avantage supplémentaire de fournir constamment un ombrage agréable.

Commentaires sur Inanna et Šukaletuda pg 266-267

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