L'exagération dans les récits héroïques; L'épopée de Gilgameš

Ainsi Enkidu, lui aussi, frappa-t-il

le Gardien de la Forêt,

aux vociférations duquel

tremblaient Hemon et Liban,

frémissaient de peur

les montagnes,

frissonnaient d’épouvante

toutes les hauteurs !

Ayant ainsi frappé

le scélérat de la forêt des Cèdres,

et quand ils eurent également abattu

les sept fulgurances démembrées,

Gilgameš prit sur lui, pour s’enfoncer en la forêt,

une charge de deux cent quarante kilos

et une épée de deux cent dix kilos.

Il viola la résidence des Enunnaki

et Gilgameš coupa les troncs,

tandis que Enkidu en déterrait les souches !

Fragments de Baghdad, A22007, v.29-38

L’épopée de Gilgameš, Le grand homme qui ne voulait pas mourir, traduit de l’akkadien par Jean Bottéro, l’aube des peuples, Gallimard

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