Mort d'enkidu; L'épopée de Gilgameš

Mais Enkidu

ne levait pas la tête !

Gilgameš lui tâta le cœur :

il ne battait plus du tout !

Alors, comme à une jeune épousée,

il voila le visage de son ami !

Il lui tournait autour,

comme un aigle,

ou, comme une lionne

privée de ses petits,

il ne cessait d’aller et de venir,

devant lui et derrière lui ;

il arrachait et semait

les boucles de sa chevelure !

Il dépouillait et jetait

ses beaux habits,

Comme pris en horreur.

Tablette VIII, v15-23

Les funérailles d’Enkidu

L’épopée de Gilgameš, Le grand homme qui ne voulait pas mourir, traduit de l’akkadien par Jean Bottéro, l’aube des peuples, Gallimard

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