L’organisme non cuirassé ne ressent jamais la pulsion de violer ou de tuer des fillettes, de se procurer du plaisir par la violence, etc. Il affiche la plus grande indifférence à l’endroit des règles destinées à contenir ce genre de pulsions. Il ne comprend pas comment on peut coïter avec une personne de l’autre sexe pour l’unique raison que l’occasion s’y prête, qu’on partage, par exemple, sa chambre. L’individu cuirassé par contre ne peut imaginer une vie bien réglée sans loi sévères contre le viol et le meurtre sexuel. Il ne comprend pas qu’un homme puisse s’isoler avec une femme sans se livrer à des intimités sexuelles. Bref, il est plein de perversité et le monde lui semble une invitation à la perversité.
La sensation d’organe : instrument d’étude de la nature, pg 101
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