Stimuli-autoperception-sensation; Reich; L'ether, Dieu et le diable

L’autoperception est le problème le plus ardu et le plus profond de la nature en général. La compréhension de la sensation préparera la voie à la compréhension de l’autoperception. Nous jugeons de la capacité de sentir des organismes vivants par leur réponse aux stimuli. L’excitabilité est étroitement tributaire d’une émotion, c’est-à-dire du mouvement du protoplasme. Nous savons qu’un organisme a ressenti une excitation quand il y répond par un mouvement. La réponse émotionnelle aux stimuli s’identifie, au plan fonctionnel, à la sensation, non seulement au plan quantitatif mais encore au plan qualitatif. De même que tous les stimuli qui frappent un organisme peuvent, en principe, être ramenés à deux formes fondamentales : les stimuli plaisants et les stimuli déplaisants, de même les sensations se ramènent à deux émotions fondamentales, le plaisir et le déplaisir. Cela, déjà la psychologie pré-freudienne le savait. Freud a précisé cette pensée dans sa théorie de la libido. Le mérite de la biophysique d’orgone a été de prouver l’identité entre le plaisir et et l’expansion biologique, entre la déplaisir et la contraction biologique fonctionnelle.

Animisme, mysticisme, mécanisme ; pg 119-120

]]>

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.