Succession par assassinat; Bottéro-Kramer; Lorsque les dieux faisaient l'homme.

Comme ailleurs, mais autrement, et selon une tradition que l’on retrouvera, en particulier, dans les travaux et les jours d’Hésiode, non moins que dans la tradition hurrite-hittite de Kumarbi, la théogonie est donc étroitement associée au grandes étapes de l’aménagement et de la mise en marche du monde tel qu’on le voyait dans le pays, surtout très anciennement, c’est-à-dire puisant avant tout ses ressources dans l’agriculture et l’élevage.

……………

La succession n’est jamais ouverte par la mort naturelle du souverain régnant, mais toujours par son assassinat, trait qu’il n’est pas aisé d’expliquer, parce qu’il se réfère, sans doute, à des événements répétés, ou des croyances ou coutumes immémoriales, et qui nous échappent.

Commentaire sur La théogonie de Dunnu, pg 476-477

Lorsque les dieux faisaient l’homme, Mythologie mésopotamienne par Jean Bottéro et Samuel Noah Kramer, Bibliothèque des Histoires, nrf, Éditions Gallimard.

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