La mort qui accomplit, voilà ce que je vous montre, celle qui pour les vivants devient un aiguillon et une promesse. Il meurt sa mort, celui qui accomplit, vainqueur, entouré de ceux qui espèrent et qui promettent.
C’est de la sorte que l’on devrait apprendre à mourir ; et il ne devrait y avoir aucune fête où un pareil mourant ne bénît la promesse des vivants. Ainsi mourir est le meilleur ; mais ce qui vient en second, c’est mourir au combat et prodiguer une grande âme. Or au même degrè combattant et vainqueur haïssent votre mort grimaçante, qui se glisse comme une voleuse- et cependant comme une maîtresse arrive. De ma mort je vous dis la louange, de la libre mort qui vient à moi, parce que, moi, je veux.
Et quand voudrais-je ? Qui possède une fin et qui possède un héritier, pour cette fin et pour cet héritier à la bonne heure, il veut mourir ! Et par respect de la fin et de l’héritier, dans le sanctuaire de la vie plus ne suspendra de couronne flétries.
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