Il se campa sur ses pieds, comme un taureau impatient,
érigea son pénis, éjacula,
et remplis d’eau chatoyante le fleuve,
comme si c’eût été une vache, au pâturage,
meuglant après son veau demeuré à l’étable ……
Le Tigre, ensuite, se soumit à lui,
Comme à un taureau impatient
qui, son pénis érigé, produit le « cadeau des noces » :
tel un auroch géant en train de saillir,
il fit jouir le tigre,
et l’eau qu’il produisit ainsi est chatoyante,
suave et capiteuse ;
le grain qu’il produit par là est dense et nourricier.
Enki, ordonnateur du monde, v.252-260
Lorsque les dieux faisaient l’homme, Mythologie mésopotamienne par Jean Bottéro et Samuel Noah Kramer, Bibliothèque des Histoires, nrf, Éditions Gallimard.]]>