L’Homme-Scorpion, ouvrant alors la bouche
et prenant la parole,
s’adressa à Gilgameš :
« Il n’y a encore eu personne
à faire un tel chemin !
Nul n’est encore rentré dans le défilé de ces monts !
Sur cent vingt kilomètres,
y règnent les ténèbres :
profonde y est l’obscurité,
sans la moindre lumière. »
Tablette IX,colonne III, v 6-11
Gilgameš à la poursuite de la vie-sans-fin
L’épopée de Gilgameš, Le grand homme qui ne voulait pas mourir, traduit de l’akkadien par Jean Bottéro, l’aube des peuples, Gallimard
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