Dans … , j’ai érigé mon Apsû, mon sanctuaire,
et je lui ai arrêté un destin heureux !
L’ombre de ce palais s’étend sur la lagune endormie,
Où, parmis les « plantes-douces »,
les poissons agitent leur barbillons ;
Entre les « petit-roseaux »,
les carpes frétillent de leur queue,
Et les oiselets en foule gazouillent en leurs nid.
Les responsables du sanctuaire
gardent devant moi le silence,
Et dans …., ils viennent à moi, Enki !
Les Apkallu
les enkum
devant moi se purifient dans l’eau …. !
Chants sacrés et prières emplissent mon Apsû !
Ma barque, la « couronne », le « bouquetin »
ma transportent allègrement de l’Apsû, là où je veux aller : sur la sainte lagune.
Enki, ordonnateur du monde, v.95-109
Lorsque les dieux faisaient l’homme, Mythologie mésopotamienne par Jean Bottéro et Samuel Noah Kramer, Bibliothèque des Histoires, nrf, Éditions Gallimard.]]>