Une bonne partie de l’oppression contemporaine est une oppression sur le temps. Nous sommes contraints à un temps découpé, discontinu, dispersé, dans lequel la rapidité est un élément majeur. Ce temps n’est pas le temps du projet, mais de la consommation, du salariat. Le courage pourrait consister à essayer d’imposer une autre temporalité.
Alain Badiou, propos recueillis par Moussaoui, Rosa. L’Humanité, 6 novembre 2007.
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