Où sont partis les larmes de mon œil et le duvet de mon cœur; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Ainsi parlait Zarathoustra

L’heur que j’éprouve à prodiguer en prodiguant a dépéri; ma vertu s’est elle même lassée en sa surabondance. Qui sans cesse prodigue , son péril est de perdre la pudeur; qui sans cesse distribue, à force de simplement distribuer, à la main et au cœur lui viennent des callosités. Devant la honte des quémandeurs, en larme plus n’éclate mon œil, trop dure est devenue ma main pour le tremblement des mains pleines. Où sont partis les larmes de mon œil et le duvet de mon cœur. Oh de tous les prodigues solitude, de tous les lumineux, oh taciturnité.

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