(ndlr : contexte : un proche de Gandhi s’inquiète de voir les enfants de Gandhi se mêler à des enfants violents et/ou paresseux)
Assurément, vous ne voudriez pas que j’enseigne à mes garçons de se sentir, à dater d’aujourd’hui, supérieurs aux autres ? Leur mettre un tel sentiment de supériorité dans la tête, ce serait les égarer sur la mauvaise voie. La société d’autres enfants sera une excellente discipline pour eux. Ils apprendront, de leur propre accord, à distinguer entre le bien et le mal. Pourquoi ne pas croire que s’il y a vraiment en eux le moindre bien, leurs compagnons en subiront forcément le contrecoup ?
Pg 434
L’ivraie et le bon grain; Autobiographie ou mes expériences de vérité; Mohandas Karamchand Gandhi; puf; 2007
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