Je déteste autant de suivre que de conduire. Obéir ? Non ! Et gouverner jamais !
Celui qui n’est pas terrible pour lui, n’inspire la terreur à personne et seul celui qui inspire la terreur peut conduire les autres. Je déteste déjà de me conduire moi-même !
J’aime comme les animaux des forêts et des mers, à me perdre pour un bon moment, à m’accroupir, rêveur, dans des déserts charmants, à me rappeler enfin, moi-même, du lointain, à me séduire moi-même- vers moi même.
pg 36
Traduction de « Die Fröhliche Wissenshaft »(édition 1887) par Henri Albert (1869-1921) ; Édition électronique ; Les Échos du Maquis, 2011.
]]>