1, de Plotnik, Mir et Delgado2, ont montré que chez les chimpanzés, l’agressivité était intimement liée à l’existence d’un stimulus douloureux et s’exerçait sur l’animal dominé, non sur le dominant. En d’autres termes, l’explosion non contrôlée du comportement agressif est un moyen de se soustraire à l’angoisse résultant de l’impossibilité de réaliser un comportement gratifiant. Elle peut être provoquée expérimentalement par la stimulation du PVS, inhibée par celle du MFB. L’agressivité est une façon simpliste de résoudre le conflit entre les pulsions hypothalamiques et les interdits socioculturels résultants de l’apprentissage. Les dominants ne sont plus agressifs lorsqu’il ont établi leur dominance puisque grâce à elle ils peuvent satisfaire à leur recherche du plaisir. 1 : Delgado J. M. R. (1967) Agression and defense under cerebral radio control, in : « Agression and defense, Neural mechanisms and social patterns » (Brain function, vol. 5). Proceedings of the fifth conference on brain function, 14-17 november 1965, Los Angeles, Calif. University of California Press : Berkeley and Los Angeles, Calif. . UCLA, Forum Med. Sci., 7 : 171-193. 2 : Plotnik R., Mir D. & Delgado J. M. R. (1971), Agression, noxiousness and brain stimulation in unrestained Rhesus Monkey, in : The physiology of agression and defeat, p. 143-221, éd. By B. E. Eleftheriou & J. P. Scott. Proc. Symp. AAAS, Dallas, 1968, Plenum Press (New York, Londres) La nouvelle grille ; Henri Laborit ; Folio Essai ; Gallimard. Pg73-74]]>