3), vont permettre un fonctionnement efficace de l’ensemble cérébral en vue de l’assouvissement des pulsions instinctives et de l’évitement des expériences désagréables ou dangereuse.
Le MFB, catécholaminergique1, paraît mettre en jeu l’hippocampe2, alors que le PVS, cholinergique3, mettrait en jeu l’amygdale4 (partie avec l’hypothalamus du vieux cerveaux), le premier possédant une action inhibitrice sur le second.
Nociception : fonction défensive, d’alarme. C’est l’ensemble des phénomènes permettant l’intégration au niveau du système nerveux central d’un stimulus douloureux via l’activation de nocicepteurs (récepteurs de la douleur) cutanés, musculaires et articulaires. La mémoire nociceptive est donc la mémoire des stimuli nociceptifs.
1 : Catécholamines : terme désignant les hormones du système adrénosympathique et leurs métabolites urinaires. Ce terme rappelle la structure diphénolique de l’adrénaline et la présence d’une fonction amine sur la chaîne latérale.
Les trois principales catécholamines biologiques :
-la dopamine, surtout rencontrée dans le cerveau au niveau des corps striés et du noyau caudé. Sa disparition à ce niveau jouerait un rôle essentiel dans l’apparition de la maladie de Parkinson.
-la noradrénaline (ou norépinéphrine), hormone des terminaisons nerveuses sympathiques contenue dans les granules de stockage.
-l’adrénaline (ou épinéphrine) surtout abondante avec la noradrénaline dans la partie médullaire de la glande surrénale qui peut être considérée embryologiquement comme l’homologue d’un ganglion nerveux. C’est l’hormone de la réponse d’urgence aux agressions.
2 : Hippocampe, formation hippocampique ou archicortex : partie du vieux cerveau des mammifères, éléments essentiel de mise en rapport du néocortex (étage 3) avec les parties plus anciennes (étage 1) et met en jeu des mécanismes complexes moteurs et végétatifs. Son fonctionnement domine l’affectivité et les processus de mémoire (wikipedia).
3 :Au cours de l’influx nerveux, l’acétylcholine (CH3COOCH2CH2N+(CH3)3 dérivé de l’acide acétique et de la choline) est libérée au niveau des synapses et neurones dites « cholinergiques » du système nerveux, pour transmettre l’information nerveuse d’un neurone au suivant. Dans le système nerveux central, les neurones cholinergiques sont généralement mélangés à d’autres neurones non cholinergiques ( Yves Landry, Jean-Pierre Gies, pharmacologie des cibles vers l’indication thérapeutique, 2009, 2eme édition). Les voies cholinergiques sont diffuse mais un groupe de neurones cholinergiques innervent l’hippocampe et jouerait un rôle dans la mémorisation et l’apprentissage et le contrôle de l’humeur. Un autre groupe , nommé noyau basal de Meynert, innerve tout le cortex cérébral et également l’amygdale. Il participerait à la régulation du comportement et de l’humeur.
L’acetylcholine intervient donc au niveau central dans de nombreuses fonctions, comme la régulation de la motricité.
4 :Margules et Stein, 1969, Cholinergic synapses of a perventricular punishment system in the medial hypothlamus, Amer. J. Physiol., 217, 2 : 475-480
La nouvelle grille ; Henri Laborit ; Folio Essai ; Gallimard.
Pg 59-60
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