Entropie, Henri Laborit

des molécules animées de mouvements désordonnés, proportionnelle à la température, nulle au zéro absolu, et l’énergie potentielle qui peut être utilisée pour produire de l’énergie cinétique et qui se présente sous des formes variées, de position, électrique, calorique, chimique, lumineuse. Le deuxième principe nous apprend qu’il existe une hiérarchisation de l’énergie selon sa capacité d’utilisation pour produire du travail ; un système caractérisé par un haut niveau d’énergie potentielle évolue de façon que ce niveau s’abaisse jusqu’à une valeur inférieure par sa transformation en énergie cinétique, forme dégradée de l’énergie. Depuis les travaux de Boltzmann, Maxwell et Gibbs on peut exprimer ce phénomène en disant que l’énergie potentielle accompagne l’ordre et l’énergie cinétique le désordre, ou en d’autres termes que l’énergie potentielle est plus chargée d’informations que l’énergie cinétique. L’énergie évolue vers l’état le plus probable et le second principe de la thermodynamique est devenu un principe statistique. Il aboutit à la notion d’entropie. L’entropie d’un système isolé ne peut aller qu’en augmentant, la nég-entropie, inverse de l’entropie, se caractérise alors par l’apparition d’un ordre croissant. La nouvelle grille ; Henri Laborit ; Folio Essai ; Gallimard.]]>

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