1 a montré qu’un stimulus n’est pas plaisant ou déplaisant en lui-même, mais ressenti en fonction de son utilité en relations avec des signaux internes. Par exemple, quand on demande à un sujet placé dans un bain, de caractériser sur une échelle de un à cinq niveaux (très plaisant, plaisant, neutre, déplaisant, très déplaisant), la sensation qu’il éprouve s’il plonge la main dans un dans un seau d’eau extérieur au bain, on constate qu’il trouve l’eau froide du seau très déplaisante s’il est placé dans un bain froid et très plaisant s’il est placé dans un bain très chaud. Tout se passe, au cours de nombreuses expériences de ce type, comme si la satiété modifiait la sensation de bien-être ou de plaisir jusqu’à l’inverser. C’est ce que Cabanac propose d’appeler l’ « alliesthésie »2. c’est un problème identique qui est posé par l’insatisfaction qui résulte de tout assouvissement d’un besoin acquis, socioculturel, par l’appétit jamais comblé de consommation. 1 : M. Cabanac (1971), Physiological role of pleisure, Science, 173, 40025 : 1103-1107 2 : M. Cabanac op. Cit. 110036-1107 La nouvelle grille ; Henri Laborit ; Folio Essai ; Gallimard. Pg102-103]]>