Assurément, face au changement climatique et à d’autres manifestations de la crise écologique, il faudrait investir dans les énergies renouvelables, l’isolation des bâtiments, l’efficacité énergétique, l’agroécologie, la mobilité douce, etc., et donc organiser leur croissance. Mais en mettant l’accent sur des secteurs spécifiques dont l’expansion serait souhaitable, on ignore les questions les plus gênantes. Quelles activités et productions doivent nécessairement décroître compte tenu de leur impact négatif sur le climat, la biodiversité, la santé humaine, etc. ? Extrait de « Croissance un culte en voie de disparition » ; Jean Gadrey ; Le monde diplomatique, novembre 2015]]>