Ce n’est que lorsque les échelles hiérarchiques n’offrent plus suffisamment d’échelons intermédiaires, que les classes fonctionnelles dans le corps social sont peu nombreuses et soumises à une véritable ségrégation, que les risques d’explosion de la violence ont de fortes chances de survenir. Dans ce cas, la gratification par la promotion sociale au sein des processus de production étant difficile sinon impossible, même en se soumettant aux règles d’établissement de la dominance institutionnalisée (examens, concours,…), les réactions d’agressivité sont probables. Elles sont rapidement contrôlées, le plus souvent par l’emploi de la force armée qui se place généralement du côté des dominants, lesquels défendent évidemment les structures sociales en place. De telles structures hiérarchiques interdisent toutes circulations de l’information, donc toute cohésion du groupe humain, et pérennisent les dominances. La nouvelle grille ; Henri Laborit ; Folio Essai ; Gallimard. Pg 151]]>