1 a modélisé sous forme d’équation logistique. Dans des conditions données, le nombre maximal d’individus que la population pourra atteindre est prédictible en fonction des taux de fécondité, des mortalités et des ressources de l’environnement. On appelle ce nombre le capacité de charge maximale que peut fournir un environnement donné pour une espèce déterminée. Il est symbolisé par la lettre K qui se trouve au numérateur de l’équation de Verhulst. Lorsque la valeur K est atteinte, faute de ressources, le nombre de morts devient égal au nombre de naissance à chaque unité de temps et il n’y a plus de croissance. C’est bien sûr une vue de l’esprit et en réalité, la population fluctue autour de cette valeur K. Pour simplifier, lorsque la population dépasse ce nombre, la mortalité s’accroît et la fécondité diminue drastiquement pour ramener la population sous un niveau soutenable pour l’environnement, rapidement ou en quelques, générations et cela à condition que l’on accepte qu’il n’y a pas d’autres altération définitive de l’environnement en raison de la pression exercée par une population trop abondante. 1:Pierre François Verhulst, « Recherches mathématiques sur la loi d’accroissement de la population », Nouveaux Mémoires de l’Académie Royale de Sciences et Belles-Lettres de Bruxelles, n°18, 1845, p 1-42. Dix voies d’avenir pour neuf milliards d’humains ; Thierry Hance ; Ed. Racine, 2012; Pg 46]]>