Une exception à une loi biologique qui fait courir le risque de l'effondrement des écosystèmes-2; Dix voies d'avenir pour neuf milliards d'humains ; Hance

La population humaine échappe actuellement à tout facteur de régulation extérieur. Nous n’avons pratiquement plus de grands prédateurs. Nous sommes de plus en plus capable de faire face aux épidémies et aux maladies grâce aux bienfaits de la médecine. Nous faisons face, par contre, au caractère fini et limité de notre monde. Le risque est donc que notre croissance soit possible jusqu’à un seuil où la nourriture et les ressources énergétiques deviennent insuffisantes pour tous en raison de la surexploitation de la planète. En 1972 déjà, le club de Rome posait la question de la croissance en indiquant que si la population et la consommation de ressources continuaient à croître de façon exponentielle, les capacités limités de la terre seraient atteinte en moins d’un siècle1. Déterminer le moment où l’on arrivera à ce seuil est difficile. Ce qui est certains, c’est que si nous n’arrivons pas à limiter notre consommation des ressources à un niveau où elles restent renouvelables de génération en génération, alors nous allons faire face à un effondrement global de la population humaine. Cet effondrement se traduira par des conflits pour les ressources, en eau, en énergie, en terres cultivables. Or, notre arsenal militaire est largement suffisant pour détruire toute civilisation. 1 : D.H. Meadows et al. ; The limit to growth : a report for the club of Rome’s project on the predicament of mankind, Earth Island, Londres, 1972. Dix voies d’avenir pour neuf milliards d’humains ; Thierry Hance ; Ed. Racine, 2012; Pg 47 ]]>

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