Amour idéalisé et instinctif ; Wright ; l'animal moral.

Pour apprécier pleinement la largeur du fossé qui sépare un amour idéalisé de ce que l’on nomme l’amour instinctif, mieux vaut se fier à la méthode adoptée par Trivers dans son article, c’est-à-dire analyser non pas le sentiment lui-même, mais la logique évolutionniste abstraite qu’il représente. Quels sont les intérêts génétiques respectifs des mâles et des femelles dans une espèce où la fécondation se fait à l’intérieur du corps de la femelle, où la période de gestation est longue, où l’enfant dépend longtemps du lait de sa mère, et où l’investissement parental du mâle est vraiment élevé ? Dresser le relevé précis de ces intérêts génétiques est bien la seule façon d’apprécier comment comment l’évolution a pu non seulement inventer l’amour romantique, mais aussi, depuis toujours, le pervertir. L’animal Moral, Psychologie évolutionniste et vie quotidienne ; Robert Wright ;Folio Documents ;Pg 100]]>

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