A partir de l’individu, dont nous avons déjà envisagé l’analogie cellulaire, les groupements de ces individus en organes, tissus systèmes, trouvent ainsi leur analogie avec les entreprises, les industries, les grandes activités nationales dont l’ensemble dont l’ensemble concourt à l’efficacité de l’action globale. Chaque niveau d’organisation règle et contrôle l’activité du niveau sous-jacent, mais chaque niveau, comme dans un organisme, est indispensable à l’activité de l’ensemble. Sa finalité est bien sa satisfaction personnelle mais réalisable uniquement grâce à la satisfaction de l’ensemble, celle-ci n’étant possible que grâce à l’efficacité de chaque niveau d’organisation. Il s’agit bien d’un système régulé mais dont l’information vient de l’extérieur du système par l’établissement de servomécanismes, le choix de la finalité globale étant le résultat de la recherche de la satisfaction de tout les éléments. C’est ainsi que fonctionne un organisme. Nous retrouvons bien alors la notion de pouvoir généralisé, mais il est maintenant plus apparent que ce pouvoir généralisé n’es possible que si une information généralisée permet l’action à tous les niveaux d’organisation. Or, nous avons indiqué que l’information généralisée n’était concevable que dans un cadre non dirigé, en l’absence de hiérarchies de valeur spécialisées, et surtout avec du temps pour la recevoir et en rechercher les sources. Possible enfin que par la méfiance institutionnalisée à l’égard des analyses logiques qui ne font que recouvrir un inconscient affectif et dominateur, ainsi que par l’abandon ou du moins la remise en question des grilles, simplistes et rassurantes, des certitudes pseudo-scientifiques, des références constantes aux grands anciens. La nouvelle grille ; Henri Laborit ; Folio Essai ; Gallimard. Pg 228-229]]>