Aussi faut-il ressentir beaucoup de pitié et de sympathie pour tous ces châtrés de l’imaginaire qui déversent leur hargne, leur rogne et leur grogne, comme disait l’autre, contre le marginal qui déambule en promenant son rêve dans les jardins fleuris où nulle rosette ne pousse. S’ils vitupèrent, s’ils méprisent, ou s’ils font semblant d’ignorer, n’est-ce pas parce qu’ils ont vaguement conscience de leur impuissance ?
La nouvelle grille ; Henri Laborit ; Folio Essai ; Gallimard.
Pg 319-320