Pourquoi ce blog???

          Je laisse rarement des commentaires aux extraits de texte car j’ai conçu ce blog non pas comme une source à laquelle viennent s’abreuver toutes les bêtes assoiffées mais plutôt comme un oasis caché que seul l’infatigable chercheur de réponse trouvera et dans lequel il trouvera une pièce de son propre puzzle parmi la mosaïque de savoir ici présente.

        Je n’en dirai pas plus et vous laisserai lire la préface du premier tome de cet ouvrage majeur et si peu lu.

« Lorsque l’on s’interroge sur l’époque actuelle, une foultitude de problèmes nous viennent à l’esprit : pollution, surpopulation, épuisement des ressources, malnutrition, dérèglement climatique, disparition des espèces, … Un cumul de problème tellement hétéroclite qu’il est bien souvent plus facile de baisser les bras et se résigner, ou de faire comme si tout allait bien, plutôt que d’affronter ces difficultés. D’aucun clamerait son impuissance face à des problèmes de cette ampleur. Et tous auraient raison dans le cas où l’on tenterait de résoudre chacun de ces problèmes séparément, se concentrant sur les symptômes au lieu d’en examiner l’origine. Mais comment faire ? Comment aborder un pareil ensemble ? En réalité, même si nous fuyons souvent de le conscientiser, nous savons que tout ces problèmes ont un dénominateur commun : nous ! … les hommes !

Prenons l’exemple du colossale défi énergétique : la fin annoncée des ressources pétrolifères. Est-il vraiment nécessaire de s’en inquiéter outre mesure? Nous le savons : l’homme a une capacité d’adaptation phénoménale. Elle l’emmènera sûrement à relever ce défit et le vaincre. Mais, même en imaginant une solution idéale de production intensive d’énergie non polluante, serions-nous réellement libéré de ces problèmes? Ne serait-ce pas là une occasion rêvée pour nombres d’industries, d’entreprises et de particuliers, pour consommer de manière irréfléchie et démesurée … omettant de prendre en considération l’indéfectible réalité de la limitation de ces ressources ?! Le problème ne serait-il seulement déplacé sur un autre support ? Certes, l’homme a d’incommensurable qualité. Mais il a aussi des défauts. Et, pour être objectif, il nous faut pareillement en tenir compte. Or, l’une de ces insuffisances de notre race est son impulsion à ignorer toute limite. Mêlée d’ignorance, cette incapacité lui a fait rompre plus d’un équilibre millénaire.

Mais s’agit-il vraiment d’une carence spécifique à notre race? Ou aurait-ce pu être l’apanage d’une autre espèce, dominante en lieu et place de l’homme? Donner le destin d’une planète à une espèce promue et il y a de forte chance que cela soit la bérézina. A en croire la science, les expériences démontrent que tout prédateur dominant extermine systématiquement son écosystème … et lui même. Notre conscience nous permettra-t-elle de faire exception? L’homme se trouve en tout cas devant un virage de l’histoire des espèces, un virage sans précédent. Et la manière dont il l’aborde peut l’envoyer hors de la route, lui et beaucoup d’autres. Il est donc grand temps, pour lui, de s’interroger sur le pourquoi de cette attitude récurrente, et de ses dangereuses implications. D’où lui vient ce sentiment qu’il y a la nature d’un coté et l’homme de l’autre ? D’où lui vient cette tyrannique intuition de déracinement? Sous prétexte que nous sommes l’espèce promue, nous nous sommes séparés du reste de la nature, bardé de notre sacro-sainte conscience, auto-décrétée supérieure et aboutie. Nous avons rompu tout lien, et en vivons la détresse sans plus rien en comprendre. Dans un tel contexte, il est aujourd’hui devenu primordial de comprendre le chemin parcouru depuis l’époque où nous n’étions que des animaux, afin de nous comprendre, nous libérer et jouir de pouvoir solutionner tout ces problèmes, nous développer et évoluer.

Ces réponses, beaucoup les ont déjà cherchés. Peu nous en est parvenu. Cette origine est encore en nous tapie à proximité de nos cerveaux primitifs, et quelque chose en nous pressent que tout n’y sera pas dès plus agréables. Il faut en effet remonter jusqu’à ces époques où nous nous épouillions mutuellement en poussant des cris simiesques, où nous nous battions sauvagement pour obtenir les faveurs d’une femelle, ce temps où nous faisions partie intégrante de la nature. Comment remonter si loin ? Les traces de ces processus psychiques ont entièrement disparues, englouties par les centaines de milliers d’années. Mais … tout comme le fœtus revit tous les stades d’évolutions, de même fait notre cerveau. Il est des parties inexplorées de celui-ci où résident des réponses. Certains ont tenté de plonger dans celui-ci. Les uns s’y sont perdus et les autres en sont revenus pour, par exemple, créer les bases de la psychanalyse moderne. Ils ont clairement mis en évidence un langage utilisé par la partie inconsciente de notre cerveau, un langage commun à toute l’humanité : le symbolisme !

La sensation qu’il nous manque quelque chose, encrée en nous, et que chacun comble à sa façon, se fait soudainement plus légère à l’approche d’une œuvre utilisant ce langage. Comme si notre passage à la conscience s’était accompagné de la perte d’un contact avec une partie de nous même : notre inconscient. C’est là que réside ce lien à la nature et l’animalité, ainsi que le mystère de sa déchirure … le chaînon manquant de la compréhension de notre identité et le terreau de nos plus grandes possibilités de développement.

La redécouverte de ce lien et de cet inconscient, encore si décrié aujourd’hui, est donc un des principaux enjeux de l’avenir. Le seul qui nous fournira des outils réalistes pour affronter les défis de demain. Tel est l’indispensable étape de notre évolution : stabiliser cette conscience (si neuve) et nouer des liens avec le reste de nous même (l’inconscient et le monde). Le subconscient apparaîtra alors au grand jour, et les multiples influences dont il use aujourd’hui deviendront négociables, et non plus silencieusement imposées par l’ignorance. Le voilà, le surhomme que décrivaient Nietzsche, Bouddha, Christ, Muhammad et tant d’autres, … un être encore aujourd’hui en gestation. Et ce n’est pas en agissant comme nous le faisons actuellement que nous parviendrons à cette évolution. Nous avons certes beaucoup progressé dans les domaines scientifiques, pour la production des biens et le prolongement de la vie. Mais, sur le plan de la connaissance de la psyché, combien avons-nous régressé depuis l’antiquité? … qui déjà dévoilait à demi-mot cette science et la venue des obstacles qui s’imposent lorsqu’on la néglige (nos modernes écueils).

Il est temps de se rendre compte de nos erreurs. Beaucoup de philosophe nous le crie depuis des siècles : la maîtrise du monde matériel sans maîtrise psychique n’a pas de sens ! Et, pour découvrir ces voies qui mènent à l’homme dans toutes son unicité et sa multiplicité, pourquoi ne pas profiter de l’expérience conjointe de nos contemporains et lointains prédécesseurs ? Certains ont parcourus ces chemins depuis des milliers d’années, mais nous ne sommes plus capables de les comprendre et de prolonger cette œuvre. Car nous sommes accaparés par notre poursuite de la maîtrise matérielle, et le despotique manque de temps qu’elle implique pour chacun.

Vous l’aurez compris, les présentes études ont mené à la compréhension de notre passé. La Source n’est rien d’autre qu’une gigantesque analyse de notre histoire, physique et psychique. Mêlant en leur confins connaissances, pénétrations et analyses, ses auteurs ont finis par comprendre quelques uns de ses plus grands mystères. Ils ont décryptés les antiques textes et grimoires, en employant le meilleur des anciens et des modernes, du symbolisme aux dernières avancées scientifiques et objectives. Leurs livres résolvent quelques des plus ancestrales énigmes de l’humanité, depuis les plus anecdotiques (la date de l’exode, l’arche de Noé, etc.), révélées dans les deux premiers tomes, jusqu’aux plus conséquentes et profondes (les fondements de la psyché et leurs implications), démontrés dans les tomes plus avancés. Ces études sont présentées sous forme romanesque, notamment afin d’en améliorer l’accessibilité. Mais ses auteurs ont pris grand soin à ne jamais confondre le roman et les réalités dont il traite, ce pourquoi références et citations en jalonnent le discours analytique.

Un tel voyage ne se fait pas de manière désinvolte, mais bien conscient des embûches qui parsèment cette route. La première, et non des moindres, est un phénomène psychique de protection appelé refoulement. Il consiste au passage involontaire d’informations conscientes dans les niveaux inconscients de notre psyché, sous l’action de quelques antiques nécessités, bien souvent périmées. Nombreux sont les hommes qui, ayant lus ces livres, en ont admis l’exactitude, ont ouvertement affirmé qu’ils considéraient ces thèses comme évidentes et démontrées … pour les nier quelques temps plus tard, sans la moindre raison. Tel ces rêves que nous faisons chaque nuit, et que nous oublions systématiquement au petit matin. La puissance de ce phénomène peut être constatée quotidiennement pour qui sait observer. La lutte contre ce phénomène ne se mène pas de front. Elle exige un travail constant de remise en question, de mise en ligne des actions par rapport aux pensées. Vous l’aurez compris, qui veut parcourir ces volumes et en extraire leur moelle doit effectuer un travail conséquent et constant sur lui-même, afin d’éviter ces embûches.

Ceci dit, je souhaite à chaque lecteur d’y parvenir ! … car, comme beaucoup, je puis personnellement en attester : ces livres aident à l’enfantement d’un esprit en quête. Et c’est en millier que ses idées comptent aujourd’hui leurs enfants.

Certes, la Source semble nous parler du passé. Et, dans un premier temps, on discerne fort mal que de tels études et supports aboutissent aux promesses pré-citées. Mais, en définitive, elle déborde de toute part, envahissant le présent et conquérant l’avenir. Apparaît alors la douloureuse omniprésence des implications modernes de ces découvertes, … et le bonheur de pouvoir enfin s’en libérer ! … et nous réaliser !« 

Pour ceux que cela intéresse, vous pouvez trouver les deux premiers ouvrages sur Paradeigma éditions. Les tomes suivants ne sont pas en vente, il faudra donc contacter l’auteur, ce que vous pouvez faire en m’envoyant un mail à jeansebasien_alfgeist@mosaiquedessavoirs.eu

Bien à vous

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.