cet instinct qui règne d’une façon égale chez les hommes supérieurs et vulgaires, l’instinct de conservation, se manifeste, de temps en temps, sous couleur de raison, ou de passion intellectuelle; il se présente alors, entouré d’une suite nombreuse de brillants motifs, et veut, à toute force, faire Continuer la lecture de « Le besoin d'un but plausible comme raison et loi dernière; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Le Gai savoir »
L'espèce est tout, l'individu n'est rien; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Le Gai savoir
Peut-être y a-t-il encore un avenir pour le rire ! Ce sera lorsque, la maxime « l’espèce est tout, l’individu n’est rien », se sera incorporée à l’humanité, et que chacun pourra, à chaque moment, pénétrer dans le domaine de cette délivrance dernière, de cette ultime irresponsabilité. Peut-être alors Continuer la lecture de « L'espèce est tout, l'individu n'est rien; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Le Gai savoir »
Suis tes meilleurs ou tes plus mauvais penchants, tu seras probablement encore, d'une façon ou d'une autre, le bienfaiteur qui encourage l'humanité; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Le Gai savoir
J’ai beau regarder les hommes, soit avec un regard bienveillant, soit avec le mauvais œil, je les trouve toujours occupés, tous et chacun en particulier, à une même tâche : à faire ce qui est utile à la conservation de l’espèce. Et ce n’est certes pas à cause d’un sentiment d’amour pour cette espèce, Continuer la lecture de « Suis tes meilleurs ou tes plus mauvais penchants, tu seras probablement encore, d'une façon ou d'une autre, le bienfaiteur qui encourage l'humanité; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Le Gai savoir »
Le solitaire; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Le Gai savoir
Je déteste autant de suivre que de conduire. Obéir ? Non ! Et gouverner jamais !
Celui qui n’est pas terrible pour lui, n’inspire la terreur à personne et seul celui qui inspire la terreur peut conduire les autres. Je déteste déjà de me conduire moi-même !
J’aime comme les animaux des forêts Continuer la lecture de « Le solitaire; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Le Gai savoir »
Égoïsme des étoiles; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Le Gai savoir
Si je ne tournais sans cesse autour de moi-même, tel un tonneau qu’on roule, comment supporterais-je sans prendre feu de courir après le brûlant soleil ?
pg 34
Traduction de « Die Fröhliche Wissenshaft »(édition 1887) par Henri Albert (1869-1921) ; Édition électronique ; Les Échos du Maquis, 2011.
]]>Vademecum, Vadetecum; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Le Gai savoir
Mon allure et mon langage t’attirent, tu viens sur mes pas, tu veux me suivre ? Suis-toi toi-même fidèlement : et tu me suivras, moi !
pg 26
Traduction de « Die Fröhliche Wissenshaft »(édition 1887) par Henri Albert (1869-1921) ; Édition électronique ; Les Échos du Maquis, 2011.
]]>Où que tu sois, creuse profondément; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Le Gai savoir
Où que tu sois, creuse profondément. À tes pieds se trouve la source ! Laisse crier les obscurantistes : « En bas est toujours – l’enfer ! »
pg 25
Traduction de « Die Fröhliche Wissenshaft »(édition 1887) par Henri Albert (1869-1921) ; Édition électronique ; Les Échos du Maquis, 2011.
]]>Où se trouve innocence et beauté; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Ainsi parlait Zarathoustra
Où se trouve innocence ? Là où se trouve la volonté de procréation. Et qui au-dessus et au-delà de lui même veut créer, pour moi c’est lui qui a le plus pur vouloir. Où se trouve beauté ? Là où de tout mon vouloir je ne puis que vouloir, là où je veux aimer et décliner, de crainte qu’une image reste Continuer la lecture de « Où se trouve innocence et beauté; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Ainsi parlait Zarathoustra »
Reçoit commandement qui ne se peut à lui même obéir; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Ainsi parlait Zarathoustra
Mais où que j’aie rencontré vivant, là j’ai ouï également discours d’obéissance. Tout ce qui vit est un obéissant. Et c’est la deuxième chose : reçoit commandement qui ne se peut à lui même obéir. Telle est du vivant la manière.
de la domination de soi.
Pg 157
]]>De vous me vient un doux parfum qui fait fondre le cœur et qui délivre les larmes; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Ainsi parlait Zarathoustra
Ô vous, de ma jeunesse visages et apparitions ! Ô vous tous, regards d’amour, instants divins ! Pour moi si vite vous mourûtes ! De vous il me souvient ce jour d’hui comme de mes morts. De vous, mes morts les plus aimés, me vient un doux parfum qui fait fondre le cœur et qui délivre les larmes. En Continuer la lecture de « De vous me vient un doux parfum qui fait fondre le cœur et qui délivre les larmes; Friedrich Wilhelm Nietzsche; Ainsi parlait Zarathoustra »